Les manutentions de matériels sont manuelles ou mécanisées. On privilégie en priorité les moyens mécaniques adéquats afin de limiter le portage manuel.
Pour un homme de plus de 18 ans, la charge maximale de portage est de 35 kg et de 25 kg pour une femme.
(Art.R236-4 du Code du Travail)
La colonne vertébrale est très fragile, sensible aux torsions et flexions du buste. Des gestes répétés mal exécutés peuvent conduire à terme à des lésions irréversibles et douloureuses des disques intervertébraux (amortisseurs et distributeurs de pression) : lombalgies (aiguës ou chroniques) ou excitation des nerfs sciatiques.
La synchronisation des mouvements de levage et de déplacements à deux machinistes est la règle d’or pour éviter les chutes de charge ou les accidents corporels.
Les châssis lourds ou de grandes longueurs se portent idéalement “à l’allemande” : un bras porteur en élingue, l’autre bras à 90° de l’autre, poussant la charge et maintenant son équilibre.
Le deuxième machiniste devant agir en miroir, les bras en travail du même côté que son collègue. La préhension du châssis peut être facilitée par la présence d’une paume porteuse sur celui-ci.
Pour une manutention à deux machinistes dans un escalier ou un gradin et afin de répartir la charge et de partager les efforts, la personne la plus grande se place toujours en position la plus basse.
Pour
la manutention de décors, de caisses… intervient une panoplie d’engins
remplaçant, chacun dans leur domaine, une tâche humaine spécifique.
L’utilisation de ces moyens permet au machiniste d’agir avec plus de
facilité et d’économie de mise en oeuvre.
Les moyens les plus régulièrement utilisés sont :
Le chariot élévateur est rigoureusement interdit au transport et à l’élévation de personnel.
Avant leur installation sur scène, si les panneaux de décors sont stockés verticalement, leurs faces non décorées doivent être adossées contre le support avec un pied suffisant pour conserver leur équilibre. Stockés à plat ou verticalement, les panneaux doivent se présenter successivement face décor contre face décor (on dit aussi peinture contre peinture), afin de conserver l’intégrité du revêtement décoratif. Si des panneaux doivent rester stockés sur des chariots, il convient d’assurer leur stabilité en positionnant le chariot de façon à minimiser les risques de basculement de la charge et de sécuriser le chargement par sanglage.